RIXATHON 100 mg, solution à diluer pour perfusion

Code ATC : L01XC02

Signification : RITUXIMAB

Déroulé du code ATC : ANTINÉOPLASIQUES ET AGENTS IMMUNODULANTS / AGENTS ANTINÉOPLASIQUES / ANTICORPS MONOCLONAUX / RITUXIMAB

1. QU'EST CE QUE CE MEDICAMENT ?

La substance active contenue dans Rixathon est le « rituximab ». Il s’agit d’un type de protéine dénommée « anticorps monoclonal ». Il se fixe à la surface de certains globules blancs du sang, appelés « lymphocytes B ». Lorsque le rituximab se fixe à la surface de cette cellule, celle-ci meurt.

Dans quel cas Rixathon est-il utilisé ?

Rixathon peut être utilisé pour traiter différentes pathologies de l’adulte. Votre médecin peut vous prescrire Rixathon dans le traitement du :

Lymphome non-hodgkinien

Il s’agit d’une maladie du tissu lymphatique (un élément du système immunitaire) qui affecte un certain type de globules blancs du sang, les lymphocytes B. Rixathon peut être administré seul ou en association à d’autres médicaments appelés « chimiothérapie ». Pour les patients chez lesquels le traitement fonctionne, Rixathon peut être utilisé en traitement d’entretien pendant 2 ans après avoir terminé le traitement initial.

Leucémie lymphoïde chronique

La leucémie lymphoïde chronique (LLC) est la forme la plus répandue de leucémie chez l’adulte. La LLC affecte un type particulier de lymphocyte, les lymphocytes B, qui sont fabriqués dans la moelle osseuse puis se développent dans les ganglions lymphatiques. Les patients atteints de LLC présentent trop de lymphocytes anormaux, qui s’accumulent principalement dans la moelle osseuse et le sang. La multiplication de ces lymphocytes B anormaux est responsable de certains symptômes que vous pouvez présenter. Rixathon en association à une chimiothérapie détruit ces cellules qui sont progressivement éliminées de l’organisme par des processus biologiques.

Polyarthrite rhumatoïde

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire des articulations, impliquant les lymphocytes B, et entraînant les symptômes que vous présentez. Rixathon est utilisé dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde chez les patients qui ont déjà reçu d’autres traitements, mais la réponse à ces traitements a cessé, a été insuffisante ou a causé des effets indésirables. Rixathon est utilisé en association avec un autre médicament, le méthotrexate.

Rixathon diminue les dommages articulaires causés par la polyarthrite rhumatoïde, et améliore votre capacité à accomplir les tâches quotidiennes.

Les meilleures réponses obtenues avec Rixathon ont été observées chez les patients ayant un test sanguin positif au facteur rhumatoïde (FR) et/ou aux anticorps antipeptides citriques citrullinés (anti-CCP). Ces deux tests sont fréquemment positifs dans la polyarthrite rhumatoïde et permettent la confirmation du diagnostic.

Granulomatose avec polyangéite ou polyangéite microscopique

Rixathon est utilisé pour le traitement de la granulomatose avec polyangéite (précédemment dénommée maladie de Wegener) ou la polyangéite microscopique, en association avec des corticoïdes. La granulomatose avec polyangéite et la polyangéite microscopique sont deux formes d’inflammation des vaisseaux sanguins affectant principalement les poumons et les reins, mais pouvant également toucher d’autres organes. Des cellules du sang, appelés lymphocytes, B sont impliqués dans ces affections.

Pemphigus vulgaris

Rixathon est utilisé pour le traitement des patients atteints de pemphigus vulgaris modéré à sévère. Le pemphigus vulgaris est une maladie auto-immune qui provoque des lésions douloureuses ressemblant à des bulles sur la peau et la muqueuse de la bouche, du nez, de la gorge et des organes génitaux.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE

Ne pas prendre Rixathon si:

vous êtes allergique au rituximab, à d’autres protéines similaires au rituximab, ou à l’un des autres composants de ce médicament mentionnés en rubrique 6.

vous avez actuellement une infection active sévère.

vous avez une faiblesse du système immunitaire.

si vous avez une insuffisance cardiaque sévère ou une pathologie cardiaque non contrôlée sévère et que vous êtes atteint de polyarthrite rhumatoïde, de granulomatose avec polyangéite, de polyangéite microscopique ou de pemphigus vulgaris.

Vous ne devez pas recevoir Rixathon si l’une des situations ci-dessus s’applique à vous. Si vous avez des doutes, demandez conseil à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère avant que Rixathon ne vous soit administré.

Avertissements et précautions

Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien ou votre infirmier/ère avant que Rixathon ne vous soit administré si :

vous avez déjà eu ou vous pourriez avoir actuellement une hépatite. Ceci est dû au fait que, dans quelques cas, Rixathon peut rendre une hépatite B à nouveau active, ce qui peut être fatal dans de très rares cas. Les patients ayant déjà eu une infection par hépatite B seront étroitement surveillés par le médecin afin de déceler des signes d’infection.

vous avez déjà eu des problèmes cardiaques (par exemple angine de poitrine, palpitations ou insuffisance cardiaque) ou des problèmes respiratoires.

--> Si l’une des situations ci-dessus s’applique à vous (ou si vous avez un doute), demandez conseil à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère avant de recevoir Rixathon. Votre médecin pourra prendre des précautions particulières au cours de votre traitement par Rixathon.

Si vous êtes traité pour une polyarthrite rhumatoïde, une granulomatose avec polyangéite, une polyangéite microscopique ou un pemphigus vulgaris, prévenez également votre médecin

Si vous pensez que vous avez une infection même légère comme un rhume. Les cellules ciblées par Rixathon aidant à combattre l’infection, vous devrez attendre la guérison de cette infection avant de recevoir Rixathon. Prévenez également votre médecin si vous avez présenté de nombreuses infections dans le passé ou si vous souffrez d’une infection sévère.

Si vous pensez que vous avez besoin d’être vacciné prochainement, notamment par un vaccin requis pour voyager dans certains pays. Certains vaccins ne doivent pas être administrés pendant le traitement par Rixathon ou dans les mois suivant son administration. Votre médecin vérifiera si vous avez besoin d’être vacciné avant de recevoir Rixathon.

Enfants et adolescents

Demander conseil à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère avant de recevoir ce médicament si vous ou votre enfant êtes âgés de moins de 18 ans. Cela est dû au fait que peu d’informations sont disponibles sur l’utilisation du rituximab chez les enfants et les adolescents.

Autres médicaments et Rixathon

Informez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament. Cela s’applique aux médicaments obtenus sans ordonnance et aux médicaments phytothérapeutiques. Cela est dû au fait que Rixathon peut affecter la manière dont certains autres médicaments agissent. De même, certains autres médicaments peuvent affecter la manière dont Rixathon agit.

--> En particulier, indiquez à votre médecin :

Si vous prenez des médicaments pour traiter l’hypertension artérielle. Il pourra vous être demandé de ne pas prendre ces médicaments 12 heures avant que vous ne receviez Rixathon. Ceci est dû au fait que certaines personnes ont eu une diminution brutale de leur pression artérielle pendant qu’ils recevaient Rixathon.

Si vous avez déjà pris des médicaments affectant votre système immunitaire – par exemple une chimiothérapie ou des médicaments immunosuppresseurs.

Si l’une des situations ci-dessus s’applique à vous (ou si vous avez un doute), demandez conseil à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère avant que Rixathon ne vous soit administré.

Grossesse et allaitement

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez pouvoir être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou infirmière. Cela est dû au fait que Rixathon peut traverser la barrière placentaire et atteindre votre bébé.

Si vous êtes une femme en âge d’avoir des enfants, vous et votre partenaire devez utiliser une méthode de contraception efficace pendant toute la durée du traitement par Rixathon. Vous devez également continuer à l’utiliser pendant 12 mois après votre dernier traitement par Rixathon. N’allaitez pas pendant votre traitement par Rixathon. De même, n’allaitez pas pendant les 12 mois qui suivent votre dernier traitement par Rixathon. Ceci est dû au fait que Rixathon peut passer dans le lait maternel.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Le rituximab peut provoquer des étourdissements et avoir des effets sur votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des outils ou des machines. Si vous ressentez des étourdissements, ne conduisez pas de véhicules et n’utilisez pas d’outils ou de machines.

Ce médicament contient du sodium

Ce médicament contient 2,3 mmol (ou 52,6 mg) de sodium par flacon de 10 mL. Ce médicament contient 11,5 mmol (ou 263,2 mg) de sodium par flacon de 50 mL. À prendre en compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.

3. COMMENT UTILISER CE MEDICAMENT

Comment le médicament est-il administré ?

Rixathon vous sera administré par un médecin ou un(e) infirmier/ère expérimenté(e) dans l’utilisation de ce traitement. Il vous surveillera étroitement pendant l’administration de ce médicament pour le cas où un effet indésirable quelconque surviendrait.

Vous recevrez toujours Rixathon sous forme de goutte-à-goutte (perfusion intraveineuse).

Médicaments administrés avant chaque traitement par Rixathon

Avant que Rixathon ne vous soit administré, vous recevrez d’autres médicaments (prémédication) afin d’éviter ou de réduire les éventuels effets indésirables.

À quelle quantité et à quelle fréquence votre traitement vous sera-t-il administré ?

Si vous êtes traité pour un lymphome non-hodgkinien

Si vous recevez Rixathon seul

Rixathon vous sera administré une fois par semaine pendant 4 semaines. Des traitements répétés avec Rixathon sont possibles.

Si vous recevez Rixathon associé à une chimiothérapie

Rixathon vous sera administré le même jour que la chimiothérapie, qui est habituellement administrée toutes les 3 semaines, au maximum à 8 reprises.

Si vous répondez bien au traitement, Rixathon vous sera administré en traitement d’entretien tous les 2 à 3 mois pendant deux ans.

Votre médecin pourra modifier ceci, en fonction de la manière dont vous répondez au médicament.

Si vous êtes traité pour une leucémie lymphoïde chronique

Lors de votre traitement par Rixathon en association à une chimiothérapie, vous recevrez une perfusion de Rixathon la veille du 1er jour du 1er cycle puis le 1er jour de chaque cycle suivant, pour un total de 6 cycles. Chaque cycle dure 28 jours. La chimiothérapie devra être administrée après la perfusion de Rixathon. Votre médecin décidera si vous devez recevoir des traitements concomitants.

Si vous êtes traité pour une polyarthrite rhumatoïde

Chaque traitement correspond à 2 perfusions administrées à 2 semaines d’intervalle.

Des traitements répétés par Rixathon sont possibles. En fonction des signes et symptômes de votre maladie, votre médecin jugera s'il est nécessaire de répéter le traitement par Rixathon. Le retraitement pourra être effectué après plusieurs mois.

Si vous êtes traité pour une granulomatose avec polyangéite ou une polyangéite microscopique

Le traitement par Rixathon comprend quatre perfusions administrées chacune à une semaine d’intervalle. Les corticoïdes seront généralement administrés par injection avant le début du traitement par Rixathon. Les corticoïdes administrés par voie orale peuvent être commencés à tout moment par le médecin en charge de votre maladie.

Si vous répondez bien au traitement, Rixathon pourra vous être administré en traitement d’entretien. Il sera administré sous forme de 2 perfusions, administrées à 2 semaines d’intervalle, suivies d’une perfusion tous les 6 mois pendant au moins 2 ans. Votre médecin peut décider de vous traiter plus longtemps avec Rixathon (jusqu'à 5 ans), selon votre réponse au traitement.

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Chaque traitement correspond à 2 perfusions administrées à 2 semaines d’intervalle. Si vous répondez bien au traitement, Rixathon vous sera administré en traitement d’entretien. Il sera administré 1 an puis 18 mois après le traitement initial. Le traitement pourra ensuite être administré tous les 6 mois si besoin, ou selon l’avis de votre médecin qui pourra adapter le traitement en fonction de votre réponse.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES DE CE MEDICAMENT

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

La plupart des effets indésirables sont d’intensité légère à modérée, mais certains peuvent être graves et nécessiter un traitement.

-->Rarement certaines réactions ont eu une issue fatale.

Réactions liées à la perfusion

Pendant les 24 premières heures après la perfusion, vous pourriez avoir de la fièvre, des frissons et des tremblements. Moins fréquemment certains patients pourraient avoir une douleur au site de perfusion, des cloques, des démangeaisons, mal au cœur (nausées), de la fatigue, des maux de tête, des difficultés respiratoires, une tension artérielle élevée, une respiration sifflante, un mal de gorge, une sensation de gonflement de la langue ou de la gorge, le nez qui picote ou qui coule, des vomissements, des rougeurs ou des palpitations, une crise cardiaque ou une diminution du nombre de plaquettes. Une maladie cardiaque ou un angor préexistant pourrait s’aggraver. Prévenez immédiatement le personnel soignant si vous développez l’un de ces symptômes, car il pourrait être nécessaire de ralentir ou d’interrompre la perfusion. Un traitement supplémentaire par un antihistaminique ou du paracétamol pourrait également être nécessaire. La perfusion pourra reprendre lorsque ces symptômes auront disparu ou se seront améliorés. Ces réactions sont moins fréquentes à partir de la seconde perfusion. Votre médecin pourra décider d’interrompre votre traitement par Rixathon si ces réactions sont graves.

Infections

Prévenez votre médecin immédiatement si vous présentez des signes d’infection, notamment :

- fièvre, toux, angine, sensation de brûlure en urinant, ou si vous vous sentez fatigué ou ne vous sentez pas bien.

- pertes de mémoire, des troubles de la pensée, des difficultés à marcher ou une perte de vision – ces symptômes peuvent être dus à une infection cérébrale grave très rare, qui peut avoir une issue fatale (Leucoencéphalopathie Multifocale Progressive ou LEMP).

Vous pourriez contracter des infections plus facilement au cours de votre traitement par Rixathon. Il s’agit souvent de rhumes, mais des cas de pneumonie ou d’infection urinaire ont été observés. Ces manifestations sont indiquées sous la rubrique « Autres effets indésirables ».

Si vous êtes traité pour une polyarthrite rhumatoïde, une granulomatose avec polyangéite, une polyangéite microscopique ou un pemphigus vulgaris, vous trouverez également ces informations dans la carte de surveillance du patient que votre médecin vous a donnée. Il est important que vous gardiez cette carte de surveillance et que vous la montriez à votre conjoint(e) ou au personnel soignant.

Réactions cutanées

Très rarement des réactions cutanées sévères à type de cloques, pouvant menacer le pronostic vital, peuvent survenir. Des rougeurs, souvent associées à des cloques, peuvent apparaître sur la peau ou sur les muqueuses (bouche, parties génitales, paupières, etc.), et une fièvre peut être présente. Informez immédiatement votre médecin si l’un de ces symptômes survient.

Les autres effets indésirables comprennent :

* Si vous êtes traité pour un lymphome non-hodgkinien ou pour une leucémie lymphoïde chronique

Les effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’une personne sur 10) :

- infections bactériennes ou virales, bronchite

- diminution du nombre de globules blancs avec ou sans fièvre ou de cellules sanguines dénommées « plaquettes »

- mal au cœur (nausées)

- chute des cheveux par plaques, frissons, maux de tête

- diminution de l’immunité – à cause de la diminution des concentrations d’anticorps dénommés « immunoglobulines » (IgG) dans le sang, qui contribuent à lutter contre les infections.

Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10) :

- infections du sang (septicémie), pneumonie, zona, rhume, infections des bronches, infections fongiques, infections d’origine inconnue, inflammation des sinus, hépatite B

- diminution du nombre de globules rouges (anémie), diminution du nombre de toutes les cellules sanguines

- réactions allergiques (hypersensibilité)

- taux élevé de sucre dans le sang, perte de poids, gonflement du visage et du corps, augmentation du taux sanguin d’une enzyme nommée « LDH » (lactate déshydrogénase), diminution des concentrations de calcium dans le sang

- sensations inhabituelles au niveau de la peau telles que des engourdissements, fourmillements, picotements, une sensation de chaleur, la chair de poule, une diminution de la sensibilité au toucher

- agitation, difficultés d’endormissement

- très forte rougeur sur le visage et d’autres parties de la peau suite à la dilatation des vaisseaux sanguins

- sensation de vertige ou anxiété

- augmentation du larmoiement, problèmes au niveau des canaux lacrymaux, inflammation oculaire (conjonctivite)

- bourdonnements d’oreille, douleur dans l’oreille

- problèmes cardiaques – tels que crise cardiaque, irrégularité ou rapidité des battements cardiaques

- augmentation ou diminution de la pression artérielle (diminution de la pression artérielle en particulier en se levant)

- contraction des muscles des voies aériennes provoquant une respiration sifflante (bronchospasme), inflammation, irritation des poumons, de la gorge ou des sinus, difficultés respiratoires, écoulement nasal

- vomissements, diarrhée, douleurs de l’estomac, irritation ou ulcères de la gorge et de la bouche, difficultés pour avaler, constipation, indigestion

- problèmes liés à l’alimentation, alimentation insuffisante, entraînant une perte de poids

- urticaire, augmentation de la transpiration, sueurs nocturnes

- problèmes musculaires – notamment raideur des muscles, douleurs musculaires ou articulaires, douleurs au niveau du dos et de la nuque

- gêne générale ou sensation de malaise ou de fatigue, tremblements, symptômes grippaux

- défaillance multiviscérale

Les effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 100) :

- problèmes de coagulation du sang, diminution de la production de globules rouges et augmentation de la destruction des globules rouges (anémie hémolytique et aplasique), gonflement ou augmentation de volume des ganglions lymphatiques

- altération de l’humeur et perte d’intérêt ou d’entrain à faire les choses, sensation de nervosité

- problèmes de goût – notamment changement du goût des aliments

- problèmes cardiaques – notamment réduction de la fréquence cardiaque ou douleur thoracique (angine de poitrine), asthme, quantité insuffisante d’oxygène atteignant les organes corporels

- gonflement de l’estomac

Les effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10 000)

- augmentation à court terme de la quantité de certains types d’anticorps dans le sang (dénommés immunoglobulines – IgM), des perturbations chimiques dans le sang induites par la destruction des cellules cancéreuses

- des lésions au niveau des nerfs dans les bras et les jambes, une paralysie du visage

- une insuffisance cardiaque

- une inflammation des vaisseaux sanguins, pouvant entraîner des symptômes cutanés

- insuffisance respiratoire

- lésion de la paroi intestinale (perforation)

- problèmes cutanés sévères, provoquant la formation de cloques, pouvant engager le pronostic vital. Des rougeurs, souvent associées à des cloques, peuvent apparaître sur la peau ou sur les muqueuses (bouche, parties génitales, paupières, etc.), et une fièvre peut être présente.

- une insuffisance rénale

- perte de vue sévère

Fréquence inconnue (il n’a pas été déterminé selon quelle fréquence ces effets indésirables surviennent) :

- réduction du taux de globules blancs n’apparaissant pas immédiatement

- réduction du nombre de plaquettes juste après la perfusion, pouvant être réversible, mais pouvant être fatale dans quelques rares cas

- perte de l’audition, perte d’autres sens

* Si vous êtes traité pour une polyarthrite rhumatoïde

Les effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’une personne sur 10) :

- Infections telles que pneumonie (infection bactérienne)

- Douleur lors de la miction

Réactions allergiques qui sont plus susceptibles de survenir pendant la perfusion, mais qui peuvent survenir dans les 24 heures suivant la perfusion

- Modifications de la tension artérielle, nausées, éruption cutanée, fièvre, sensation de démangeaisons, écoulement ou obstruction nasal et éternuement, frissons, accélération du rythme cardiaque, et fatigue

- Maux de tête

- Changements dans des examens de laboratoire prescrits par votre médecin. Ceux-ci incluent une diminution du taux de certaines protéines particulières dans le sang (les immunoglobulines) qui aident à se protéger des infections.

Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10) :

- Infections telles que l’inflammation des bronches (bronchite)

- Sensation de plénitude ou de douleur pulsatile au niveau du nez, des joues et des yeux (sinusite), douleur abdominale, vomissement et diarrhée, problèmes respiratoires

- Infection fongique du pied (pied d’athlète)

- Taux de cholestérol élevé dans le sang

- Sensation anormale sur la peau comme engourdissement, fourmillement, piqûre ou brûlure, sciatique, migraine, étourdissement

- Perte de cheveux

- Anxiété, dépression

- Indigestion, diarrhée, reflux acide, irritation et/ou ulcération de la gorge et de la bouche

- Douleurs au niveau du ventre, du dos, des muscles et/ou des articulations

Les effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 100) :

- Rétention d’eau en excès au niveau du visage et du corps (œdème)

- Inflammation, irritation et/ou oppression thoracique et de la gorge, toux

- Réactions cutanées comme urticaire, démangeaisons et éruption (rash)

- Réactions allergiques comme sifflements respiratoires ou essoufflement, gonflement de la langue et du visage, collapsus.

Les effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10 000)

- Ensemble de symptômes survenant quelques semaines après une perfusion de rituximab comme des réactions de type allergique telles qu’éruption cutanée (rash), démangeaisons, douleurs articulaires, gonflement des ganglions lymphoïdes, et fièvre.

- Des réactions cutanées sévères à type de cloques, qui peuvent menacer le pronostic vital. Des rougeurs, souvent associées à des cloques, peuvent apparaître sur la peau ou sur les muqueuses (bouche, parties génitales, paupières, etc.), et une fièvre peut être présente.

D’autres effets indésirables rares dus au rituximab comprennent une diminution du nombre de globules blancs dans le sang (neutrophiles) qui aident à lutter contre les infections. Certaines infections peuvent être sévères (voir les informations sur les Infections dans cette rubrique).

* Si vous êtes traité pour une granulomatose avec polyangéite ou une polyangéite microscopique

Les effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’une personne sur 10) :

- infections, notamment infections pulmonaires, infections des voies urinaires (douleur à la miction), rhumes et infections herpétiques

- réactions allergiques survenant principalement au cours d’une perfusion, mais susceptibles de se produire jusqu’à 24 heures après la perfusion

- diarrhées

- toux ou essoufflement

- saignements de nez

- augmentation de la pression artérielle

- douleurs des articulations ou du dos

- contractions musculaires ou tremblements

- sensation de vertiges

- tremblements (souvent dans les mains)

- difficulté à dormir (insomnie)

- gonflement des mains ou des chevilles

Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10) :

- indigestion

- constipation

- éruption cutanée, comprenant acné ou boutons

- bouffées vasomotrices ou rougeurs de la peau

- fièvre

- nez bouché ou nez qui coule

- muscles tendus ou douloureux

- douleurs dans les muscles, les mains ou les pieds

- faible nombre de globules rouges (anémie)

- faible nombre de plaquettes dans le sang

- une augmentation de la quantité de potassium dans le sang

- modifications du rythme cardiaque, ou des battements du cœur plus rapides qu’habituellement

Les effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10 000)

- des réactions cutanées sévères à type de cloques, qui peuvent menacer le pronostic vital. Des rougeurs, souvent associées à des cloques, peuvent apparaître sur la peau ou sur les muqueuses (bouche, parties génitales, paupières, etc.), et une fièvre peut être présente.

- la réapparition d’une ancienne infection par le virus de l’hépatite B

* Si vous êtes traité pour le pemphigus vulgaris

Les effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’une personne sur 10) :

- réactions allergiques survenant au cours d’une perfusion, mais pouvant se produire jusqu'à 24 heures après la perfusion

- dépression durable

- perte de cheveux

Les effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :

- infections telles que l’herpès et les infections oculaires

- troubles de l’humeur comme l’irritabilité et la dépression

- troubles cutanés tels que démangeaisons, urticaire et masses bénignes

- sensation de fatigue ou d’étourdissements

- fièvre

- maux de tête

- douleur au niveau du ventre

- douleur dans les muscles

- battements du cœur plus rapides qu’habituellement

Rixathon peut également provoquer des perturbations des analyses biologiques effectuées par votre médecin.

Si vous utilisez Rixathon avec d’autres médicaments, certains des effets secondaires que vous pourriez présenter peuvent être dus à ces autres médicaments.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration décrit en Annexe V. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER CE MEDICAMENT ?

Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

À conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).

Conserver le conditionnement primaire dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

6. CONTENU DE L'EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Que contient Rixathon

La substance active de Rixathon est le rituximab.

- Le flacon de 10 mL contient 100 mg de rituximab (10 mg/mL).

- Le flacon de 50 mL contient 500 mg de rituximab (10 mg/mL).

Les autres composants sont : citrate de sodium, polysorbate 80, chlorure de sodium, hydroxyde de sodium, acide chlorhydrique et eau pour préparations injectables (voir rubrique 2).

Qu'est ce que Rixathon et contenu de l’emballage extérieur

Rixathon est une solution à diluer pour perfusion, limpide et incolore à légèrement jaunâtre.

- Flacon de 10 mL : Boîte de 2 ou 3 flacons.

- Flacon de 50 mL : Boîte de 1 ou 2 flacon(s).

Laboratoire titulaire de l'Autorisation de Mise sur le Marché

SANDOZ (AUTRICHE)